Nous connaissons tous l’épisode haut en couleurs où Jésus est au milieu des enfants. L’un des vitraux de la nef illustre la scène. Les apôtres sont assommés, excédés par les criaillements et l’agitation de ces petits qui les assourdissent et qui, pensent‐ils, vont gêner leur Maître.
Le vitrail manifeste la tendresse du Christ qui, avec beaucoup de douceur, pose les mains sur deux d’entre eux. «Laissez venir à moi les petits enfants.»
Le maître‐verrier Charles Mauméjean appréciait «le tumulte enfantin qui se produit autour de notre Seigneur, combien cela est pimpant et exprime bien l’enfance spirituelle si chère à la petite Thérèse Martin (Sainte Thérèse de Lisieux).»
Que nous connaissions, comme les tout‐petits, cet esprit d’enfance, cet abandon aveugle, désintéressé et cette pureté de regard qui nous touchent tant et auquel Dieu est incapable de résister.
Colette Alleysson
« Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent.
Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. » Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.
Marc 10, 14‐16